C’est en discutant avec Nolwenn (alias @mets.en.plein) que je me suis rendue compte que moi aussi j’adorais Noël ! Cette période a un effet euphorisant sur moi. Pourtant, c’est souvent un moment assez dense dans mon travail, avec plein de dossiers à finaliser avant les congés, c’est-à-dire en 2 semaines.
Depuis que je suis enfant, j’aime cette période. Baignée voire imbibée de séries américaines en tous genres, ces images ont grandement participé à ma joie durant ce mois de décembre. Je prends plaisir à voir les villes briller de mille feux avec les guirlandes dans tous les sens, de boire une bière de Noël, de faire des biscuits en forme d’étoiles et de réfléchir à quoi acheter comme cadeaux à mes proches. Mon année au Canada a été un point culminant, j’avais l’impression de vivre dans un film (la neige n’y était pas pour rien).



Souvent, tout cet élan redescend le 2 janvier.
Cette année, mon père nous a envoyé un article pour un Noël plus sobre. L’enjeu est de faire moins mais mieux. Mes séries américaines sont aujourd’hui un peu loin, disons que j’ai plus de recul et de maturité (heureusement vous allez me dire 🙃). Mes parents ont 4 enfants, 3 gendres et 1 belle-fille, 10 petits-enfants âgés de 3 à 25 ans. Leur budget est autour des 2000€ pour les repas et les cadeaux. C’est beaucoup pour certains et sans doute pas énorme pour d’autres. De mon point de vue, cela reste un budget conséquent pour faire plaisir à tout le monde.
Les cadeaux de Noël comptent pour 57 % des émissions totales de gaz à effet de serre générées pendant les fêtes de fin d’année. En cause : la consommation d’énergie et de matière pour fabriquer tout ce que l’on offre, le transport mais aussi les emballages qui augmentent le nombre de déchets. Et malheureusement une partie de ces cadeaux ne sera même pas utilisée !
Source : magazine l’info durable.



Donc la sobriété. L’ADEME a sorti un guide pour organiser un Noël plus écolo. On retrouve des idées pour des cadeaux, le repas et la décoration. Je le reconnais les propositions de menus me font moyen envie. Je suis trop habituée aux classiques.
Le sapin de Noël et la décoration sont également un sujet à part entière. Par exemple, à proximité de chez moi, il y a régulièrement un concours - qui ne dit pas son nom - entre voisins de la maison la plus illuminée du quartier. Certains ont vraiment le sens du détail. Je me souviens de l’interview de Swann Périssé par Juliette Katz dans un podcast qui évoquait la question du sapin de Noël. Elle raconte une anecdote intéressante sur une jeune fille dont le sapin lui a coûté 550€. Elle explique qu’aujourd’hui les gens se questionnent plus sur ce qui est stylé, sur ce qu’ils doivent montrer et posséder, au lieu de s’interroger sur ce qui les rend vraiment heureux. Dans les commentaires, on peut lire une remarque de influenceuse Shera qui pointe du doigt le discours “moralisateur”.
Je ne sais pas si la période de Noël est la plus propice à la sobriété, surtout dans cette période anxiogène, où l’on a tendance à se réfugier dans nos petits plaisirs pour survivre mentalement. Néanmoins, cette année dans ma famille, on tente un Noël avec moins de cadeaux. On n’a pas encore décidé d’arrêter le fois gras et la volaille, peut-être que chaque année sera un petit pas de plus vers moins mais mieux.
En tout cas, les livres de cuisine, c’est évidemment un cadeau de choix 😁
Diners, qu’est-ce qu’on mange ce soir ?
Meera Sodha - Édition La Plage



Meera Sodha est cheffe, autrice de livres de cuisine et chroniqueuse dans The Guardian. Je suis toujours attirée par les livres qui annoncent des repas simples pour le soir, comme c’est indiqué dans l’introduction “120 recettes végétaliennes et végétariennes idéales pour le plus important repas de la journée”. C’est bien pratique un livre comme ça pour les retours vers 19h après 1h de route dont 25 min de bouchons avec un enfant qui a très très envie de manger et qui le fait savoir de façon discrète (non). Ce livre m’a fait envie.
Je connais un peu son dernier livre Asie Veggie, j’ai testé quelques recettes mais je ne l’utilise pas au quotidien. Marjorie (Des pages en cuisine) y a consacré une critique intéressante.
Dans l’introduction, Meera Sodha explique que ce livre est arrivé suite à un passage dans sa vie où la cuisine n’avait plus de sens pour elle, elle avait perdu le goût de la cuisine et de tout ce qui s’en approchait de près ou de loin (son explication est assez proche d’un état dépressif). Ce sont les repas préparés le soir pour ses filles et son mari qui lui ont redonné l’envie de cuisiner, elle voulait dorénavant le faire par plaisir et non par obligation !
Préparer un bon diner est devenu mon super-pouvoir. Je suis certaine que nous détenons toutes et tous cette capacité à créer des changements positifs dans nos journées, nos relations et nos vies. Je voudrais donc que ce super-pouvoir devienne le vôtre, et ce, chaque soir de la semaine.
Extrait de l’introduction.



Elle promet des recettes en lien avec ses voyages post-pandémie, effectivement on retrouve des inspirations de Taïwan ou d’Asie du Sud-Est. Le sommaire, comme beaucoup de livres en ce moment, est organisé selon les saisons avec le nom de chaque plat. J’ai été très vite emballée, seulement j’ai tout de suite su que je n’allais pas les préparer rapidement le soir en arrivant à 19h. Ils allaient rentrer dans la catégorie batchcooking du dimanche après-midi. Pourquoi pas, c’est finalement un peu comme Ottolenghi, il faut prendre son temps. Concernant les propositions de recettes, elles m’ont plu. J’ai aimé les associations et le fait que l’on soit uniquement sur des plats végétariens ou végétaliens. Je manque parfois d’imagination et ce livre permet de se renouveler, de proposer un peu d’originalité.
J’ai choisi deux recettes : les œufs golden coins et tartines au four de baked beans masala au fromage fondu. La première originaire de la province Hunan en Chine, est peut-être moins évidente car il faut avoir sous la main un bocal d’haricots noirs salés (j’en ai trouvé dans un magasin asiatique à 25 min de chez moi) et pour la seconde… ben le fromage fondu c’est toujours un jackpot.



RECETTE
Les œufs golden coins
45 min de préparation - 4 personnes
Ingrédients :
5 càs de Maïzena
4 gros œufs
4 càs d’huile de colza
1 morceau de gingembre de 2 cm finement râpé
3 gousses d’ail écrasées
1 càc de flocons de piment
1 càs de haricots noirs salés rincées et hachées
4 oignons nouveaux dont 3 finament émincés, et 1 coupé en longues et finaes lamelles
1 1/2 càs de sauce de soja claire
1 1/2 càs de vin de Shaoxing
Préparez un saladier d’eau très froide, ajoutez-y quelques glaçons pour faire bonne mesure si vous le souhaitez, et laissez de côté. Versez la Maïzena dans une grande assiette creuse et réservez également.
Remplissez une casserole de taille moyenne d’eau, puis portez à ébullition. déposez-y les œufs délicatement puis réduisez le feu à très doux et laissez bouillir 9 min. Égouttez les œufs, puis plongez-les dans le saladier d’eau très froide. cassez-lez au fond du bol pour laisser passer un peu d’eau entre l’œuf et la coquille, laissez-les reposer 2 min avant de les écaler.
A l’aide d’un couteau humide, coupez-les en rondelles de 1 cm. Placez les rondelles sur la Maïzena puis enrobez-les délicatement à l’aide d’une cuillère à café.
Préparez tous les ingrédients à portée de main, puis versez l’huile dans une grande poêle antiadhésive à feu moyen. Une fois très chaude, déposez rapidement et délicatement les rondelles d’œuf dans l’huile à l’aide vos doigts (une par une en secouant l’excédent de Maïzena). Faites-les frire environ 2 à 3 min de chaque côté, jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées. Ajoutez le gingembre, l’ail, les flocons de piment, les haricots noirs et les 3 oignons nouveaux finement émincés. Faites sauter environ 30 sec, puis versez la sauce soja et le vin Shaoxing. Faites sauter encore 30 sec, puis retirez du feu.
Déposez les œufs dans un plat de présentation, puis garnissez-les de lamelles d’oignons nouveaux.



Bethléem
Fadi Kattan - Éditions Solar
En découvrant ce chef sur instagram, je me suis demandée s’il faisait partie de la même famille que Karim Kattan, romancier palestinien, que j’ai commencé à suivre lors de la naissance du festival Pèlerinage en décalage organisé par Kenza Aloui et Inès Weill-Rochant (le festival n’existe plus depuis quelques année).
Fadi Kattan est donc bien le frère de Karim Kattan. L’un est auteur, l’autre est chef. L’un vit à Paris, l’autre à Bethléem, titre de son magnifique livre de cuisine.



Fadi Kattan est franco-palestinien, il possède deux restaurants, Fawda à Bethléem et Akub à Londres.
Le livre démarre par un avertissement de l’éditeur concernant la guerre qui sévit actuellement :
Le livre que vous tenez entre vos mains a été produit à la fin de l’année 2023. Pendant cette période, la situation politique en Palestine a considérablement changé, que ce soit dans la bande de Gaza ou en Cisjordanie et à Bethléem. De fait les lieux évoqués par l’auteur n’existent peut-être plus, les adresses et les échoppes qu’il cite ne sont peut-être plus en activité. Mais les recettes, la culture et les traditions palestiniennes sont toujours présentes et vivantes, véhiculées par Fadi et pour tous les acteurs de ce livre, et renfermées dans ces précieuses pages.
Un article de Libération datant de 2017 parle déjà de lui comme d’un chef bouillant et passionné, qui s’acharne avec succès à revisiter la tradition culinaire et les produits du terroir de Cisjordanie et de la ville de Bethléem, son joyaux. C’est grâce à la cuisine, qu’il va nous raconter son histoire. De nouveau, c’est en suivant les saisons, que l’auteur nous invite à découvrir non seulement des recettes, mais également des portraits de palestinien.ne.s avec lesquel.le.s il travaille, de la “Reine des herbes” à Hussam Hallaq, directeur général du seul producteur de sel palestinien de la région de la mer morte.

Contrairement à d’autres chefs et auteurs de cuisine originaires de la même région (Ottolenghi par exemple), il ne met pas du tout de côté le conflit avec Israël et la colonisation de la Cisjordanie.
L’eau est aussi un problème majeur. La vallée verdoyante d’Artas s’assèche à mesure que les territoire d’occupation israéliens empiètent sur les collines avoisinantes et détournent l’eau qui s’écoulait naturellement et nourrissait ses sources.
Extrait du livre.
L’auteur nous parle beaucoup de sa grand-mère Julia Kattan Dabdoub, fondatrice en 1947 de l’union des femmes arabes de Bethléem, créé entre autres pour fournir des soins médicaux immédiats aux réfugiés palestiniens de la Nakba de 1948.
Ma grand-mère était tellement impliquée dans l’AWU qu’en grandissant, elle a fini par également faire partie intégrante de mon quotidien. La préparation des repas était bien entendu ce que je préférais. J’adorais observer ces femmes arrivant ensemble, certaines issues d’anciennes familles de Bethléem, leurs origines diverses apportant une touche différente aux recettes.
Extrait du livre.
Ce qui ressort de ce livre est la manière dont Fadi Kattan raconte les gens, les produits, les traditions et la nourriture. Il ne s’agit pas seulement de recettes, il s’agit d’héritage, d’ancrage dans une histoire familiale forte et de résilience. Comme il l’explique lui-même, il veut prendre le lecteur par la main pour l’emmener visiter Bethléem à travers ses habitants et ce qu’ils mangent.



L’objet est est très beau à commencer par la couverture réalisée par la graphiste libanaise Nourie Flayhan.
Les photos sont de Elias Halabi accompagné de Ashley Lima.
J’ai choisi de vous partager une recette très simple pour le petit-déjeuner. J’ai d’abord voulu m’embarquer dans la confection d’un plat traditionnel des fêtes de familles en Palestine, le Qidreh, à base d’agneau et de riz, mais je n’avais malheureusement pas le temps.
RECETTE
Ejjeh (omelette)
30 minutes de préparation - 6 personnes
Ingrédients :
12 œufs
4 càs de crème fraîche
1/2 càs de persil plat finement ciselé
1/2 càs de feuilles d’épinards ciselées
1/2 càs de menthe ciselée
2 càs de feuilles de zaatar frais ou séché (j’ai utilisé le zaatar en poudre car je n’ai pas trouvé de feuilles)
1 càc de sel
1 càc de poivre
1 càs de farine
4 càs d’huile d’olive vierge extra
1 petit oignon finement haché
Cassez les œufs dans un saladier. Ajoutez la crème et fouettez la préparation. Ajoutez la moitié du persil, la moitié des épinards, la moitié de la menthe, la moitié du zaatar et le sel et le poivre. Incorporez la farine et fouettez jusqu’à ce que la préparation soit homogène.
Dans une poêle, faites chauffer 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive à feu moyen. Ajoutez l’oignon et mélangez 1 minute. Retirez-le de la poêle à l’aide d’une écumoire et mélangez-le dans un bol avec le reste de persil, d’épinards, de menthe et de zaatar.
Dans la même poêle, versez 160ml du mélange aux œufs au centre. Inclinez la poêle pour étaler la préparation dans le fond. Laissez cuire 2 ou 3 min, jusqu’à ce que le fond soit cuit. Parsemez le milieu de 1/6ème du mélange d’herbes et d’oignon. Repliez l’omelette, retournez-la et laissez cuire 2 min. Dressez-la sur une assiette.
Recommencez avec le reste des œufs, en ajoutant 2 càs d’huile entre chaque omelette. Vous devriez obtenir 6 omelettes. Servez aussitôt.



Street Food - Histoires & recettes de la cuisine de rue.
Marcelle Ratafia - Éditions Marabout



Le dernier livre de cuisine que je voulais chroniquer cette semaine est celui de Marcelle Ratafia autour de la street food. Comme bon nombre de millennials, mon univers culinaire s’est considérablement développé depuis instagram. En 2007, lors de ma première année à Bordeaux, ma connaissance de la street-food était surtout axée kebab - sushis - paninis - frites. Ensuite, internet est arrivé dans ma vie ainsi que plusieurs voyages et ma passion pour la cuisine. Au lycée, je n’avais aucune idée de ce qu’on entendait pas street-food. Le premier kebab venait tout juste de s’installer dans cette petite ville de 20 000 habitants, où tous les jeunes du nord des Deux-Sèvres venaient suivre leur scolarité secondaire. J’ai mangé mon premier Kebab à 16 ans. Le seul lien, que j’entretenais de très très loin avec la cuisine de rue, était l’unique restaurant chinois de cette même ville qui servait des nems (j’ai appris bien plus tard que c’était un plat vietnamien), du poulet à l’ananas, du canard laqué et des rouleaux de printemps. Autant dire que je n’y connaissais absolument rien.
La streetfood incarne un étonnant paradoxe : c’est à la fois une cuisine pour tous, une cuisine populaire, mais pour autant, c’est probablement la cuisine la moins étudiée, la plus méconnue.
Extrait de l’introduction.
Ce livre a cette belle ambition de nous raconter l’histoire de la streetfood, chiffres à l’appui et anecdotes en abondance. L’autrice parcourt 100 recettes emblématiques et les décortique (le jambon-beurre notamment, oui oui c’est un plat de street-food !).
Préfacé par Mory Sacko, qu’on ne présente plus, pour lui, la cuisine de rue est un formidable levier anthropologique :
Plonger dans l’histoire de ces plats, c’est découvrir des mouvements de population, des adaptations culturelles, l’affirmation d’une identité autour d’une préparation.
Extrait de la préface.
Il a raison. C’est grâce à mes études en anthropologie de l’université de Montréal que j’ai compris toute la valeur culturelle de la nourriture. Un de mes profs, presque à la retraite, avait pour habitude de nous emmener faire un tour à l’extérieur de l’université et de nous faire goûter des plats des différentes communautés qui composaient la ville de Montréal. C’était évidemment passionnant. J’aimais déjà manger, mais là ça prenait une autre dimension.
Si comme moi, vous aimez les plats de streetfood pour leur goût réconfortant, leur praticité et les histoires qu’ils véhiculent à chaque bouchée, ce livre vous plaira à coup sûr ! Encore une fois, ce n’est pas uniquement un livre de recettes, mais une forme d’encyclopédie de la cuisine de rue. Par exemple, saviez-vous que le Gua Bao est originaire de la ville portuaire de Quanzhou en Chine ? Ou l’histoire du poulet bicyclette en Afrique de l’ouest ?



Chaque partie du globe a son chapitre. Et c’est une bonne nouvelle d’en savoir un peu plus sur la cuisine de rue en Afrique, moins mise en valeur que celle d’Asie ou d’Amérique Latine. Je ne connaissais pas du tout le sandwich Calentica d’Algérie à base de farine de pois chiche parfumé au cumin. Un plat qui ressemble de près à la farinata d’Italie ou à la panisse marseillaise.
Le livre est rempli d’anecdotes en lien avec la pop culture, on retrouve également l’histoire des hawkers de Singapour évoquée dans une précédente newsletter.
J’ai évidemment voulu tester plusieurs recettes car elles me faisaient toutes envie 😂 J’ai choisi de vous partager celle du Khatchapouri, le pain doré du Caucase.



RECETTE
Khatchapouri
Pour 2 personnes.
Ingrédients :
Pâte : 125g de farine, 1/2 càc de levure chimique, 5g de sucre, 1/2 càc de sel, 1 pincée de poivre blanc, 100g de yaourt grec, 75 ml de lait tiédi, 1 càs d’huile d’olive.
Garniture : 100g de feta râpée, 50g de mozzarella râpée, 50g de ricotta, 50g de beurre, 2 càs de yaourt nature, 2 œufs + 1 jaune pour dorer, poivre et sel.
Pour la pâte, mélangez les ingrédients secs dans un bol. Ajoutez le yaourt et l’huile. Pétrissez en ajoutant le lait jusqu’à l’obtention d’une pâte légère. Formez une boule, filmez et mettez au réfrigérateur au moins 1h.
Pour la garniture, mélangez les fromages et la yaourt, salez et poivrez, puis réservez.
Divisez la pâte en deux, puis abaissez chaque pâton pour former deux disques de 25 cm de diamètre et donnez-leur une forme de gondole.
Déposez la farce au centre. Roulottez les bords pour former une bordure et dorez-les à l’œuf.
Enfournez pour 15 à 20 min dans le four préchauffez à 210°.
Ouvrez le four, cassez un œuf au centre de chaque disque et remettez au four pour 4 min, en veillant à ce que le jaune reste liquide.
Répartissez le beurre sur les khatchapouris juste avant de servir.

3 autres livres que j’aimerais beaucoup avoir dans ma bibliothèque :
Ripaille et Marmaille de Victor Coutard aux éditions Le Rouergue.
Depuis que mon fils cuisine avec moi, mes envies de livre de cuisine se tournent également vers ceux permettant de partager ce moment avec lui. Dans celui-ci, que j’ai seulement eu l’occasion de feuilleter en ligne, j’ai aimé la simplicité des recettes et les notes de l’auteur appelées “les petites mains” qui donnent quelques instructions à destination des enfants.



Petit déjeuner. Tout un monde en 150 recettes, de Thomas Clouet aux éditions Flammarion.
Forcément, un livre qui allait retenir toute mon attention. Le petit déjeuner a une place très importante dans mon quotidien, j’y consacre du temps, c’est souvent pour ça que je me lève si tôt avant de prendre la route pour mon bureau. J’ai besoin d’un repas presque complet pour me sentir bien. Je ne suis pas aussi pointue que The Social Food, disons que mes mises en place sont beaucoup moins jolies, mais c’est bon et ça reste le principal 😁 Vous pouvez écouter l’auteur dans le podcast Le Goût du monde de Clémence Denavit.



Miam la nature de Lisa Voisard aux éditions Helvetiq.
De nouveau un livre pour enfant qui explique d’où vient notre nourriture, comment elle pousse et se cultive, et surtout ce qui me semble très intéressant comment elle se transforme pour devenir une glace ou des chips. Il est déjà dans la hotte du Père Noël pour mon fils.



Merci beaucoup d’avoir lu cette newsletter jusqu’au bout 🥰
J’espère que toutes ces chroniques vous donnent des idées de cadeaux pour les fêtes qui arrivent !
La semaine prochaine on parlera de fermentation et de poutargue (oui je sais rien à voir 😅).